Le Laboratoire de Microscopie Appliquée et d'Analyse d'Images Numériques (LMA) de l'Université Polytechnique de Madrid (UPM) est situé à l'École des Mines de Madrid et intégré au RedLab (réseau de laboratoires de la Région de Madrid). Le LMA est entièrement équipé de systèmes avancés dans les domaines de la microscopie optique (transmise et réfléchie), de la pétrographie, de la minéralagraphie, de l'analyse d'images et de la microthermométrie à inclusion de fluides. La recherche dans les domaines des roches et minéraux, des minerais métalliques et des agrégats est menée au LMA ainsi que le développement d'applications pour aborder des questions liées à la géologie, à la genèse des minerais, à la métallogénie, à l'exploration minière, à la géométallurgie et à ses implications environnementales, le tout dans le cadre d'une grande variété de projets de recherche avec des fondations publiques et/ou privées. Des thèses de doctorat et des recherches, des mémoires de master et des projets de fin d'études sont fréquemment réalisés au LMA. Actuellement, un système est en cours de développement pour l’identification et la caractérisation automatisées des minerais destinés à des applications industrielles et de recherche. D'autre part, sa collaboration avec le Groupe de Recherche sur les Ressources Minérales de l'UPM (GIRMI-UPM) permet un accès rapide aux installations et équipements d'autres laboratoires et aux réseaux internationaux collaborant avec le GIRMI-UPM, tels que l'IGME (Commission Géologique d'Espagne) ou Réseau DESIR (constitué de 22 institutions européennes et américaines).

La microscopie à lumière réfléchie a été la principale méthode de caractérisation des minerais pendant la majeure partie de la seconde moitié du XXe siècle, mais son avenir pourrait largement dépendre de la capacité à augmenter ses performances grâce à une quantification et une automatisation fiables. La série de Fichiers de Données Quantitatives éditée par l'IMA/COM, notamment la dernière version, QDF3 (Criddle & Stanley, 1993), représente une étape importante dans la compilation d'informations spectrales fiables sur les réflectances des minerais en lumière visible, permettant de viser identification microscopique automatisée des minerais basée sur des données quantitatives. Un effort conjoint de chercheurs de l'Université Polytechnique de Madrid (UPM), AITEMÍN, Université de la Ruhr à Bochum (FROTTER), et l'Université de Liège (ULg) a permis de collecter le visible et le proche infrarouge (VNIR) données spectrales des minerais de manière systématique pour leur identification automatique.

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